Interview de Monsieur Lemaire :
Tout d'abord, j'ai réalisé un Baccalauréat en Hôtellerie, grâce à cette filière, j'ai pu découvrir « le monde de la gestion ». Ayant, beaucoup aimé les cours de gestion, je me suis donc tout naturellement tourné vers un Diplôme Universitaire et Technologique en Gestion des Entreprises et des Administrations avec pour option Finances-Comptabilité.
Une fois diplômé en DUT GEA, je me suis orienté vers le diplôme d'études comptables et financières (DECF), qui est l'ancien DCG (diplôme de comptabilité et gestion), ce qui m'a permis d'avoir de nombreuses compétences dans différents domaines tels que le droit et la gestion financière. Dans, cette logique, j'ai continué mes études en diplôme d'études supérieures comptables et financières (DESCF) qui est donc l'ancien DSCG.
photo prise par Actu'GEA |
Quel parcours professionnel avez-vous entrepris ?
Après mes études, j'ai exercé le métier d'Assistant Marketing, puis de gestionnaire de stock dans l'entreprise Vertbaudet. J’ai également été maitre auxiliaire (professeur non-titulaire).
D'où vous vient l’envie d’exercer le métier de professeur de comptabilité ?
L’envie d’exercer ce métier est apparue lors de ma dernière année d'études en Diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières, où j'ai eu l'occasion de donner des cours à mi-temps. Ainsi, j'ai pu faire la différence entre le métier de l'enseignement et celui du travail de « bureau ».
D'après moi le nouveau PPN ne peut-être que favorable aux étudiants. Étant donné qu'il n'y a plus que deux unités d’enseignement contrairement à l'ancien qui en comptait 3.
Ensuite, le fait que les coefficients pour les stages et les projets tuteurés soient respectivement de 12 et 8, les étudiants peuvent marquer davantage de points dans ces domaines !
Þ Finances Comptabilité: s'ils veulent continuer leurs études vers l'expertise, il serait préférable de le faire dans un cabinet comptable ou d'expertise comptable. Ce qui leur permettrait de confirmer leur choix.
Þ Petites et Moyennes Organisations: ils doivent viser les structures à taille humaine (moyennes) en priorité car les tâches y seront plus variées. Souvent, le comptable est amené à faire de l'administratif, de la comptabilité et parfois même du recrutement. Il ne faut donc pas se focaliser sur les grandes entreprises où les taches seront répétitives et monotones.
Þ Ressources Humaines: ils peuvent chercher parmi les PME ayant leurs propres services de Ressources Humaines. Mais, ils peuvent également rechercher dans des agences d’intérim.
Il n'est pas conseillé aux étudiants de deuxième année de réaliser leur stage dans une administration telle que les Mairies. Sauf, s’ils sont en mesure d’expliquer ce choix à la soutenance de stage. C’est à dire prouver que ce stage est en lien avec leur projet professionnel.
En revanche, les étudiants de première année peuvent tout à fait se tourner vers les Mairies.
Néanmoins, ils peuvent toujours réaliser leur stage dans le milieu de la fonction publique; plus particulièrement vers les hôpitaux, les services d'intendances des lycées et collèges que se soit dans le public ou dans le privé.
Pour la rédaction du rapport de stage, je n'ai pas de conseils supplémentaires à donner ! Puisque tous les étudiants ont suivi le cours de communication de Monsieur Faure, dont l'un des chapitres traitait justement de la rédaction du rapport de stage. Les directives données par Monsieur Faure sont à suivre dans votre rédaction du rapport de stage, afin de pouvoir évaluer équitablement tous les élèves, malgré des jurys différents.
Petits conseils pour votre recherche de stage :
Tout d'abord, il faut téléphoner aux entreprises, mais surtout se déplacer. Demander à rencontrer directement le responsable de tel service, car vous êtes davantage persuasifs en face de la personne.
Ensuite, il ne faut pas hésiter à faire du « forcing », à relancer les entreprises.
Enfin, pour les étudiants n'ayant pas le permis, il faut rechercher son stage par rapport au moyen de transport et par rapport à votre lieu d'habitation.
Manon G, Gwénaëlle et Eglantine
_________________________________________________________________________________
Chaque moi, votre équipe Actu' GEA réalise l'interview d'un professeur dans le seul et unique but de vous en apprendre plus sur ceux que vous côtoyez chaque jour et qui forme votre avenir.
Après le chef de département GEA M. S.Michel et le responsable des projets tuteurés M. S.Lequien:
Le directeur de l'APPC M. Demessine.
Titulaire d’un Bac STG, Jean-Claude Demessine est réformé de l’armée.
Il se dirige donc vers un DEUG de sciences-économie, puis une prépa en Normale Sup’ à la Sorbonne.
Par la suite, il devient enseignant dans un lycée mais trouve qu’il y a un décalage très fort entre le niveau des élèves du secondaire et ses qualifications. Deux ans plus tard, il rejoint donc le monde uni-versitaire.
Entré à l’IUT en tant que rempla-çant, il est titularisé en 1984. Il a également été professeur agrégé d’économie-gestion à l’IAE de Va-lenciennes durant 6ans.
Une vocation :
Sa vocation est venue une fois qu’il est devenu enseignant. Il a eu l’impression d’être fait pour ça. Issu d’un parcours atypique, il revendique le fait d’être simple enseignant et non pas enseignant-chercheur.
Aujourd’hui, il est responsable de l’APPC. Mais, sa véritable passion est la littérature !
Pour comprendre sa passion pour l’écriture, il faut remonter à ses années collège.
« J’étais élève d’une classe expéri-mentale en littérature où les maths occupaient une place peu importante. J’avais de meilleures notes en français, en latin et grec, qu’en maths !
C’est surtout à cette période que je me suis découvert une vraie pas-sion pour la lecture, à travers Zola.
De la lecture à l’écriture, ce fut un passage lent.
Mais, ce qui m’a poussé à écrire, c’est le devoir de mémoire. J'ai un grand-père qui a fait les camps de concentration et il lui arrivait de me raconter beaucoup d’histoires. Plus tard, je me suis dit que j’aime-rais les raconter à mes propres en-fants mais que cela ne les intéresse-rait peut-être pas, car ça serait trop ancien pour eux.
C’est pourquoi je fais de l'histoire plus que de la littérature ».
« Pas d’histoire, pas de dodo »
L’aventure commence sur un balcon, face à la mer. Le soleil, la lune, le phare, la rencontre était convenue…
« En vacances avec des amis, leur enfant réclamait son histoire du soir, mais les parents avaient oublié les « 365 jours ». J’ai donc mis en scène la lune, le soleil et le phare, trois amis un peu fâchés.
Le lendemain matin, j’ai retrouvé mon histoire à travers les mots de cet enfant. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de la poser sur papier. J’ai commencé par le thème astral, puis animal, et végétal.
Aujourd’hui, j’écris des brèves de guerre pour les enfants et adoles-cents. Grâce à cela, j’interviens dans les écoles auprès des enfants.
J’ai également écrit une nouvelle sous contrainte (OULIPO). C’est grâce à elle, que l’histoire est née !
Ma 1ère contrainte était d’utiliser des mots du dictionnaire en respectant un intervalle préalablement définit. D’azure est le mot qui est à l’origine de mon récit : un photographe animalier qui part en reportage en Tasmanie.
J’envisage de me lancer dans un roman policier, mais le temps me manque. Toutefois, je pourrais quand même dire que la trame se construit progressivement ».
A ceux qui se demandent si ce n’est pas en contradiction avec son métier de gestionnaire des chiffres...
« Je pense constamment !
J’ai 5-6 nouvelles qui progressent dans mon cerveau.
J’aime faire mes cours, faire en sorte que les exercices tombent justes, les commenter, tout cela aussi m’intéresse.
Ma vie professionnelle n’est pas ma « vraie nature. »
Au théâtre, j’aime l’improvisation, il faut que ce soit structuré et sans filet, un peu comme mes commen-taires de cours.
Certes, professionnellement, j’exige la ponctualité et le silence, mais c’est parce que la gestion est un métier de rigueur.
A contrario, dans ma vie personnelle je suis moins rigoureux, plus comique, surtout au théâtre. »
PMO-FC, quels débouchés selon lui?
Pour les FC, il faut vraiment par-tir dans une filière d’expertise comptable et de gestion de produc-tion. La double compétence est un plus, car 90 % du métier d'expert-comptable, porte sur le conseil et non pas que sur de la technique.
En revanche, pour les PMO, ce n’est pas le même destin. Ils doivent suivre une formation entrepreneuriat. Même si c’est plus difficile de créer sa boite, car il faut gérer les chiffres mais aussi les hommes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire