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En 2012, les PUSSY RIOT organise des actions non autorisées afin de promouvoir les droits de la femme en Russie mais également pour s'opposer et dénoncer la campagne présidentielle de Vladimir Poutine.
En cause: une exhibition jugée profanatoire et des chants dans une église orthodoxe, trois d'entre elles furent ainsi condamnées en août 2012 à deux ans d’emprisonnement dans un camp de travail en Mordovie (nouvelle patrie de Gérard Depardieu) pour vandalisme et incitation à la haine.
Après, la publication d'une lettre de Nadeja Tolokonnikova dénonçant ainsi ses conditions de vie dans ce camp de travail, qui est proche de l'esclavagisme ! L'administration russe s'est défendue ce mercredi dans la presse.
Pour l'administration, cette jeune femme de 22 ans "n'a pas à se plaindre de son sort", qui travaille comme les autres prisonnières 8h à 16h ou de 16h à minuit, ceci a été contesté par Nadeja, en parlant de journée sans fin et d'objectifs de production toujours plus importants.
Extrait de sa lettre : "Mon unité de couture travaille de seize à dix-sept heures par jour. De 7h30 à 00h30. Nous avons au mieux quatre heures de sommeil par nuit. Nous avons une journée de repos chaque mois et demi. Nous travaillons presque tous les dimanches. Des prisonnières font tourner des pétitions qui proposent de travailler les week-ends “selon nos envies”. En vérité, il n’y a, bien sûr, aucune “envie”. Ces pétitions sont écrites sur ordre de l’administration et sous la pression des prisonnières qui aident à appliquer les directives.Personne n’ose désobéir à ces ordres et ne pas remettre de telles pétitions concernant le travail du dimanche, ce qui signifie travailler jusqu’à une heure du matin. Une fois, une femme de 50 ans a demandé à retourner à la zone résidentielle à 20h au lieu de 00h30 afin qu’elle puisse se coucher à 22h et dormir huit heures une fois par semaine. Elle se sentait malade, elle avait des problèmes de tension artérielle. En guise de réponse, ils ont organisé une réunion d’unité pour démolir cette femme, l’insulter et l’humilier, la traiter de parasite. “Tu penses que tu es la seule à vouloir dormir plus ? Tu dois travailler plus, grosse vache !” Quand une personne a un certificat médical pour ne pas venir travailler, elle est aussi brutalisée. “J’ai travaillé quand j’avais 40° de fièvre et ça a été."
Son avocat, s'est plaint à plusieurs reprises, contre ses conditions d’existence dans ce camps, des menaces de mort fait à l'en contre de la PUSSY RIOT, des brimades, des pressions fait par l'administration pénitencière.
Elle fut transféré depuis, un certain laspe de temps dans une cellule de 7 mètres carré en isolement, toujours d'après l'administration pour la "sécurisé". Elle a ainsi commencé une gréve de la faim, elle est convaincu que cette pratique est la seule solution qui s'offre a elle !
Elle ne restera pas silencieuse et a regarder ses camarades s’effondrer à cause de la fatigue. Elle exige dans sa lettre que ce camp, les traitent comme des êtres humains et non des esclaves et dans le respect de la loi.
Si l'une des PUSSY RIOT, a été libéré, Nadejda Tolokonnikova n'est pas prête de sortir de prison. Le 26 juillet, la Justice russe avait rejeté en appel sa demande de libération anticipée. Nadeja Tolokonnikova, qui refuse de se déclarer coupable, avait alors déclaré : "Je contesterai ma condamnation jusqu'au bout, je porterai l'affaire devant la Cour Suprême russe".
20min.ch |
Églantine
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