jeudi 27 février 2014

Suite de l'interview d'Hélène Monnier !

Hélène Monnier, ancienne élève de GEA



1)    Quelle était l’option choisie pour ta deuxième année de DUT GEA ?

PMO

2)    En quoi le DUT GEA a t-il été bénéfique pour ta poursuite d’étude ?
Ma licence professionnelle est destinée aux futurs cadres de structures associatives (parce que oui, on peut être salarié d’une association. C’est d’ailleurs un secteur en pleine expansion, avis aux amateurs!). La gestion d’une association s’apparente beaucoup à la gestion d’une entreprise, j’ai donc retrouvé beaucoup de matières étudiées en GEA. Compta, fiscalité, socio, GRH et surtout droit ne me quittent plus. Mes connaissances acquises en GEA m’ont permises de comprendre et d’assimiler mes cours beaucoup plus facilement.


3)    Que fais-tu actuellement ?
Je suis en Licence Professionnelle Management des Organisations, Innovations Solidaires et Entrepreneuriat, option Tiers-Secteur et Economie Solidaire à l’IUT de Châteauroux, dans l’Indre.


4)    Pourquoi as-tu choisi cette formation ? Que peut-elle t’apporter sur le plan professionnel ?
Je souhaite par la suite travailler dans une structure du tiers secteur et de l’économie solidaire. J’attendais donc une formation qui m’apporte des connaissances et des compétences spécifiques au secteur. J’avais postulé dans toutes les facs qui proposaient une formation de gestion des associations. Malgré mes envies de grandes villes, j’ai choisi Châteauroux pour la passion de ma responsable de formation, avec qui j’ai passé mon entretien d’admission, et l’ambiance familiale que j’ai tout de suite ressenti. En allant dans cette formation, je savais que je ne serai pas qu’un numéro parmi tant d’autres sur une liste d’étudiants.

 
5)    Quelles sont les qualités à posséder pour cette formation ?

Une curiosité vis-à-vis du secteur, et une envie de faire toujours plus. Cette formation est très prenante, il faut donc être déterminé et ne pas se laisser décourager. Et comme dans toutes les formations, un travail assidu est indispensable.


6)    Quelles difficultés y rencontres-tu ?
La formation est très exigeante et le rythme est soutenu. On alterne les périodes de cours et celles de projet tuteuré. Les projets sont beaucoup plus poussés que ceux qu’on a en GEA. On travaille en collaboration avec une association sur une problématique donnée. Comme un stage, mais en groupe. Par exemple, avec mon groupe nous travaillons avec la Fédération des Organisations Laïques sur une étude des freins et des leviers à l’adhésion. Même si c’est très intéressant, le travail est important.
Les périodes de cours sont tout aussi exigeantes. Comme la plupart des intervenants dans la formation sont des professionnels, on a des blocs de cours (il m’est arrivé d’avoir la même matière pendant 7h d’affilées), ce qui est fatiguant. Le rythme de travail est très soutenu. En fait la plus grosse difficulté que j’ai eu dans cette formation, c’est trouver du temps pour manger et dormir.

7)    Quels sont, selon toi, les facteurs clés de réussite ?
Etre intéressé par ce que l’on étudie. Si on n’est pas intéressé, et que l’on vient en cours juste pour avoir un diplôme, et faire quelque chose de ses journées, c’est une perte de temps.


8)    Quel est ton projet professionnel ?
Comme dit plus haut, je souhaite travailler dans une structure de l’Economie Sociale et Solidaire. Je suis intéressée par le secteur de l’aide à la création d’entreprises, alors j’aimerai pour commencer travailler dans une structure de ce genre pour avoir de l’expérience. Une fois cette expérience acquise, je pense créer une structure d’aide à la reconversion professionnelle.

 

9)    Quelle(s) étude(s) envisages-tu de poursuivre par la suite ?
Je vais l’année prochaine effectuer un Service Volontaire Européen. Dans le même genre que le Service Civique, le SVE permet aux jeunes de travailler dans une structure associative sur un projet spécifique afin d’acquérir de l’expérience et des compétences. Comme son nom l’indique, il permet de partir dans un pays européen. J’espère trouver une structure à Londres, où je travaillerai donc pendant un an. Ensuite, selon les opportunités, soit je reste là-bas, soit je rentre en France (ou je vais ailleurs) pour faire un master.

 
10)           Retrouves-tu l’ambiance de GEA au sein de ta nouvelle université ?
Dans ma promo, nous ne sommes que 17 étudiants! Il y règne une ambiance très sympathique. C’est une filière très spécifique, et si nous venons tous d’horizons différents, nous avons beaucoup à partager sur nos expériences antérieures. La formation est difficile et demande beaucoup de travail, donc nous nous soutenons et sommes très proches les uns des autres, même avec les formateurs. C’est donc différent des gros effectifs de GEA, mais je n’oublie pas le groupe AB et les PMO 3-4, avec qui j’ai partagé de supers moments… D’ailleurs, scuuuuuuuz’, ça va d’aller les gens!! ;)

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