mardi 14 janvier 2014

Le permis

1 million de candidats chaque année, il est synonyme de liberté, d’indépendance, s’obtient fingers in the nose ou avec beaucoup de difficultés, les forfaits explosent, les prix à l’heure sont exorbitants, je parle évidemment du Permis de Conduire.

Inutile d’écrire tout un paragraphe sur le papier rose (qui n’en sera désormais plus un), tous ou presque y sommes passés. Code, conduite accompagnée, conduite supervisée, heures de conduites avec  un moniteur, avis favorable, défavorable,  ajournements, réussite, champagne… Chacun a sa façon d’aborder le permis de conduire, certains l’ont d’autres non. Mais il n’en reste pas moins que le problème majeur des étudiants, après le manque de temps pour se former durant leurs études, reste le coût de celui-ci, et les délais interminables.

Qui n’a pas connu ou ne connait pas quelqu’un qui a traversé ce parcours : six mois avant d’avoir une date.  L’échec. 4 mois avant d’avoir à nouveau une date. Et l’excuse « il n’y a pas de place pour toi à la préfecture… »



Le permis, une « machine à fric », un « business bien organisé » ? 4000€ pour obtenir son permis à trois essais, ça pique.

Généralement, les plus heureux seraient ceux venant d’une formation en conduite accompagnée, moins couteux, plus de chances de réussir…

 Pour tenter de simplifier la procédure, des députés ont proposé d’instaurer un système de permis probatoire délivré par des organismes privé.
Il s'agirait d'un «permis probatoire» qui, pour une durée de deux ans, délivré pour une somme équivalente à une heure de conduite. Passé ce laps de temps, ce permis temporaire devrait être automatiquement confirmé en permis jeune  si son titulaire n'a commis aucune infraction. Dans le cas contraire, ce dernier devrait repasser l'examen auprès d'un inspecteur d'État. Ce dispositif, permettrait de désengorger les auto-écoles et devrait revaloriser le rôle des inspecteurs auto-école.

Manon J.

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